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La résistance aux antibiotiques infirme la théorie de l’évolution

Écrit par: Josias    Tags:  bactérie, évolution    Date:  21/10/2013  |  7 Commentaires

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bactérieAntibiotiqueAussi étonnant que cela puisse paraître, les bactéries qui résistent aux antibiotiques à la suite de mutations génétiques représentent des cas de dégénérescence plutôt qu’un exemple d’évolution. En effet, les mutations en cause déforment la protéine qui était ciblée par l’antibiotique.  Cette protéine vitale fonctionne toujours à la suite de la mutation mais sa déformation est suffisante pour déjouer l’antibiotique.  Voir le vidéo

La résistance aux antibiotiques

La tâche d’un antibiotique est fort simple : les molécules antibiotiques pénètrent la bactérie et neutralisent une protéine importante de la bactérie. Ceci altère une voie biochimique vitale et la bactérie meurt ou ne peut se reproduire. Comment certaines espèces de bactéries réussissent-t-elle à déjouer cette stratégie ?

Le phénomène de la résistance des bactéries aux antibiotiques est au coeur de bien des recherches étant donné les impacts désastreux qui en résultent. Les causes de la résistance sont multiples et elles sont de plus en plus comprises et documentées.

La propagande évolutionniste a récupérée ce phénomène et l’a proclamé “un argument incontournable de l’évolution”. Bien entendu, les causes sous jacentes induisant la résistance sont rarement détaillées dans la littérature évolutionniste. Il faut se référer directement aux études microbiologiques pour comprendre les causes précises. Cet exercice permet de conclure que l’évolution est plutôt mise à mal : les mutations qui causes la résistance produisent du même coup des dysfonctionnements significatifs.

Un handicap qui produit une résistance

Certains cas de résistances émergent lorsque la bactérie subit des mutations génétiques. Un cas particulier est celui où une mutation provoque un disfonctionnement des canaux de la membrane bactérienne. Ainsi, les molécules antibiotiques ne peuvent plus pénétrer la bactérie pour atteindre les protéines cibles. Dans d’autres cas, la mutation génétique engendre une déformation de la protéine vitale ciblée par l’antibiotique. Ainsi la molécule antibiotique ne peut plus se fixer à sa cible pour la neutraliser.

Il est important de réaliser que la bactérie ne développe pas un « mécanisme de résistance ». Elle développe un disfonctionnement qui est à son avantage dans les circonstances. Elle n’a aucune fonction additionnelle ou organite additionnel tel que l’évolution le prédit. Pour qu’une bactérie ” évolue ” et devienne éventuellement une algue, un poisson, une grenouille, … cela demande des quantités énormes en informations génétiques additionnelles. La biologie nous indique que les êtres vivants se défendent rigoureusement contre des variations ou augmentations aléatoires d’informations génétiques et que les rares cas de mutations ” bénéfiques ” observés ne sont pas des additions d’informations mais un changement dans une fonction déjà existante qui s’avère, dans les circonstances, bénéfique. Cela ne signifie pas qu’à plus long terme le changement est réellement bénéfique (comme par exemple, la perte de perméabilité de la membrane bactérienne).

Plusieurs cas documentés* de résistance sont présentés à la fin de cet article (l’antibiotique ainsi que l’explication (le phénotype) qui cause la résistance.) Dans tous les cas, il n’y a aucune augmentation du génome en termes d’information, ce que l’évolution prédirait et se dit expliquer. Tous les cas de résistance résultent d’une mutation ayant causé une perte de réactivité de la protéine ciblée par l’antibiotique.

 

Transmission d’un gène de résistance

AntibioResL’autre situation qui cause une résistance est celui où une espèce de bactérie “emprunte” le gène de la résistance à une autre espèce de bactérie. Il faut savoir que les antibiotiques sont souvent extraits de sources naturelles tels les champignons. Or, les bactéries du sol qui vivent dans le même milieu que ces champignons (ou qui sont elles mêmes la source de l’antibiotique) produisent déjà des enzymes qui neutralisent l’antibiotique. Dans le cas contraire, ces bactéries ne pourraient pas vivre en étroite relation avec ces champignons (ou s’intoxiqueraient dans le 2e cas).

Deuxième point intéressant : les bactéries possèdent une caractéristique unique qui consiste à s’échanger de l’information génétique entre bactéries. Les bactéries sont dotées d’un plasmide (une unité indépendante du chromosome bactérien) qui contient plusieurs gènes (souvent des gènes de résistance). Lorsque deux bactéries viennent en contact (même d’espèces différentes), une copie du plasmide est échangée. Ces deux faits expliquent la majorité des cas de résistances, c’est-à-dire les cas où la bactérie produit une enzyme qui neutralise l’antibiotique (une enzyme qu’elle ne produisait pas avant l’arrivé de l’antibiotique dans son environnement). Ici, il est parfaitement clair qu’il ne s’agit pas d’évolution puisque aucun nouveau gène n’est formé. Le gène qui induit la résistance provient d’une autre espèce qui, à notre connaissance, a toujours été résistante.

Car nombre de gènes de résistance présentent une curieuse particularité : dits ” gènes sauteurs “, ils ont l’art de passer du chromosome au plasmide (et vice versa) par simple ” couper-coller “. Nombre de gènes de résistance proviendraient ainsi de souches naturellement résistantes. Certains auraient même été ” empruntés ” aux bactéries du sol, dont on extrait les antibiotiques et qui possèdent donc pourtant l’antidote au ” poison ” qu’elles sécrètent. 

 

Science et Vie ” Comment les bactéries résistent-elles aux antibiotiques? ” (juillet 2003) p. 124-126.

Le “mécanisme” de l’évolution

Nous avons présenté ci-haut les deux situations connues où la résistance aux antibiotiques est acquise chez une espèce de bactérie. Peut-on conclure qu’il s’agit de “l’évolution en action” ?

L’effet final du ” mécanisme ” proposé par la théorie de l’évolution est la formation de nouveaux gènes chez une espèce. Par exemple, si la bactérie possède 1 000 gènes au départ, après ” évolution ” elle devrait contenir 1 000 + 1 gènes. Ce nouveau gène coderait alors une nouvelle fonction biologique s’intégrant au génome de la bactérie.

Si l’on évalue ce phénomène à la lumière de la théorie des probabilités et la génétique, on se rend rapidement compte que ce “mécanisme” n’est que pure folie. En fait, la probabilité d’obtenir un nouveau gène codant pour une nouvelle fonction biologique (grandeur moyenne chez une bactérie : 1000 bases) est de l’ordre de 10Exp-480 ceci en prenant une période hypothétique de 15 milliards d’années avec tous les atomes de l’univers disponibles pour une mutation à toutes les millisecondes (selon certains auteurs, 10Exp-50 représente une probabilité de 0). En conséquence, il n’est pas étonnant de constater que les évolutionnistes n’ont toujours pas trouvé d’exemple réel d’évolution. Ces derniers se limitent plutôt à des exemples de sélection naturelle. Qu’en est-il alors de la résistance aux antibiotiques ?

Conclusion

L’exemple le plus cité d’évolution en est un qui démontre exactement le contraire de l’évolution : c’est-à-dire que des mutations combinées à la sélection naturelle résultent en un génome dégénéré. En effet, la protéine déformée par la mutation a un potentiel réactionnel soit réduit ou neutre (voir la liste ici-bas). Ceci déjoue l’antibiotique mais réduit potentiellement l’efficacité des fonctions intra cellulaires.

Cet exemple indique seulement que la sélection naturelle oblige les vivants à se comporter selon la règle de « coût-bénéfice ». Le coût potentiel de la mutation est une perte d’affinité (totale à l’antibiotique) mais peut-être partielle à d’autres biomolécules importantes du fonctionnement de la bactérie. Le bénéfice est énorme : la survie. (vaut mieux se couper un bras et survivre que rester entier et mourir). Mais votre survie ne signifie pas que vous êtes un être plus complexe, avec davantage de fonctions biologiques (au contraire). C’est donc dire que toute cette “argumentation” évolutionniste n’explique absolument rien du point de vue des origines.

La liste suivante énonce, pour chaque antibiotique à droite, la raison de la résistance. Dans tous les cas, il s’agit de perte de fonctionnalité (complète ou partielle) et jamais de gain d’information génétique ou de gain d’une quelconque nouvelle fonction. 

 

*Antibiotique    //      Phénotype

Actinonin — Loss of enzyme activity

Ampicillin — SOS response halting cell division

Azithromycin — Loss of a regulatory protein

Chloramphenicol — Reduced formation of a porin or a regulatory protein

Ciprofloxacin — Loss of a porin or loss of a regulatory protein

Erythromycin — Reduced affinity to 23S rRNA or loss of a regulatory protein

Fluoroquinolones — Loss of affinity to gyrase

Imioenem — Reduced formation of a porin

Kanamycin — Reduced formation of a transport protein

Nalidixic Acid — Loss or inactivation of a regulatory protein

Rifampin — Loss of affinity to RNA polymerase

Streptomycin — Reduced affinity to 16S rRNA or reduction of transport activity

Tetracycline — Reduced formation of a porin or a regulatory protein

Zittermicin A — Loss of proton motive force




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7 commentaires pour La résistance aux antibiotiques infirme la théorie de l’évolution

Emilie

Il serait peut-être temps de se pencher 2 min sur ce que dit RÉELLEMENT la théorie de l’évolution et ne pas inventer votre propre théorie.

La théorie de l’évolution n’a jamais dit “si la bactérie possède 1 000 gènes au départ, après ” évolution ” elle devrait contenir 1 000 + 1 gènes.” C’est pur invention de votre part!

Si la bactérie n’est pas résistante à l’antibiotique elle meurt => fin de l’histoire.
Si elle est résistante elle survit et se reproduit, jamais il n’est question d’un bactérie meilleure ou plus performante que celle d’avant, c’est pure imagination de votre part.
Ici la bactérie est résistante, elle survit, se reproduit et transmet cette résistance à sa descendance. Dans un milieu avec antibiotique la bactérie résistante est avantagée par rapport aux autres qui meurent, c’est ça la sélection naturelle, c’est la sélection du mieux adapté au milieu.
Ce n’est pas le plus beau, le plus fort, celui qui a les meilleurs gènes ou le plus de gènes qui survit, c’est celui qui est le mieux adapté.

Reply

    Josias

    Ce que vous décrivez correspond exactement à ce que mon article stipule : il est bel et bien question de sélection naturelle. Par contre, cette sélection du mieux adapté a pour résultat une bactérie dont une enzyme importante fonctionne moins bien qu’avant. Ce dysfonctionnement déjoue l’antibiotique qui ne peut plus se fixer à sa cible. Reconnaissez-vous le dysfonctionnement qui émerge ? Étrangement, vous n’en faites pas mention ?

    D’autre part, si l’évolution ne prédit pas l’augmentation du nombre de gènes existants, alors cette théorie n’explique rien du point de vue des origines des formes de vie, ou plus particulièrement, des caractères morphologiques des vivants.

    Reply

Emilie

Je n’ai pas de soucis avec la perte de fonction d’une autre enzyme, c’est un mécanisme très courant de l’évolution qui est d’ailleurs à l’origine des nombreux pseudogènes qui composent les génomes. Un autre exemple typique de ce cas de figure est la perte de fonction partielle de notre muscle de la mâchoire (qui se traduit par un muscle atrophié). Cette perte de fonction allège considérablement la pression subit par notre boite crânienne et permet aux os du crâne de se souder beaucoup plus tard dans le développement de l’enfant, permettant ainsi à notre cerveau de se développer davantage.
Nous avons donc la perte d’une fonction de l’individu qui se traduit par un avantage sur la survie de l’individu. Nous avons exactement la même chose ici, la résistance à l’antibiotique présente un très gros avantage pour la bactérie, elle survie. Ce milieu hostile entraine la disparition des autre bactéries donc diminution de la compétitivité. La bactérie résistante peut proliférer à loisir et récupérer les ressources de nourriture laissées, la théorie de l’évolution n’a jamais dit qu’elle devait être plus performante.
Si d’autres bactéries résistantes arrivent dans le milieu et sont plus performantes alors la compétition entrainera l’élimination de la bactérie la moins adaptée.

Je n’ai pas dit que l’évolution ne prédisait pas l’augmentation du nombre de gènes. Quelle est pour vous la définition d’un gène ? Prenez vous la définition officielle ou une définition plus large d’un assemblage de nucléotides ?
La théorie de l’évolution de prédit pas quelque chose d’aussi simpliste que « à chaque évolution on a plus de gènes ». Pour la création nous sommes l’espèce suprême, au dessus de toutes les autres nous devrions avoir le plus de gènes non ? Et bien ce n’est pas nous, c’est une plante originaire du Japon, une plante avec un génome 50 fois plus important que le notre (vexant quand même).

Reply

    Josias

    Pouvons-nous nous entendre au moins sur ceci :
    1 – L’évolution prétend pouvoir expliquer l’origine des espèces, donc des innovations biologiques qui les composent (yeux, pattes, cerveaux …) ? Êtes-vous d’accord ?
    2 – Les yeux, par exemple, sont construits dans l’organisme grâce à l’information génétique contenu dans des gènes. Êtes-vous d’accord ?
    3 – Si l’évolution explique l’origine des yeux, par exemple, il y a eu un moment où une espèce n’avait pas de yeux, et, plus tard, cette espèce a « évolué » et a eu des yeux (ou ébauche de yeux). Je simplifie beaucoup mais vous comprenez l’idée générale de mon point ici ? Êtes-vous d’accord ?

    Vous dites : « Pour la création nous sommes l’espèce suprême, au dessus de toutes les autres nous devrions avoir le plus de gènes non ? »
    Pas du tout non, cela n’a jamais été une prédiction du modèle créationniste. C’est notre intelligence qui fait notre « supériorité ». La majorité des mammifères ont des capacités visuelles, de vélocité, etc … qui surpasse 100 fois l’humain.
    La prédiction centrale du modèle créationniste est l’apparition soudaine et complètement formée des formes de vie majeure. C’est très exactement ce que le registre fossile indique.

    Reply

      Emilie

      1) Je suis d’accord
      2) Idem
      3) Idem

      « La prédiction centrale du modèle créationniste est l’apparition soudaine et complètement formée des formes de vie majeure. C’est très exactement ce que le registre fossile indique »
      Le registre fossile montre des espèces vivant à des temps géologiques différents, donc elles ne sont pas toutes apparues d’un coup au même moment. Les registres nous montrent des espèces différentes au cours du temps, cela implique un mécanisme permettant d’avoir ces nouvelles espèces. Êtes vous d’accord avec moi ?
      Pour certaines lignées (le cheval par exemple) qui a une évolution relativement linéaire, beaucoup d’espèces intermédiaires ont été retrouvées.
      Lorsque l’on regarde les espèces actuelles beaucoup présentes des structures vestigiales, structures que l’on retrouve plus développés dans des espèces précédentes.
      Nous ne sommes ici que sur un seul domaine d’étude mais ils sont très nombreux à pointer vers l’évolution, le séquençage des génomes a été particulièrement enrichissant et probant pour l’évolution.

      Reply

        Josias

        « Le registre fossile montre des espèces vivant à des temps géologiques différents, donc elles ne sont pas toutes apparues d’un coup au même moment. »

        Sur une base empirique, le registre fossile n’a rien à voir avec le temps. Ce sont les évolutionnistes qui collent des étiquettes de millions d’années ici et là au besoin de leur théorie. (peu étonnant que seulement 0,4% des localités étudiées sur Terre affichent les supposées 10 époques géologiques…)

        Quand je dis « apparition soudaine » je veux dire que dans les couches avoisinantes, on ne trouve aucun ancêtre évolutif, ni successeur. L’explosion cambrienne témoigne de ce fait généralisé dans le registre fossile.

        « cela implique un mécanisme permettant d’avoir ces nouvelles espèces. Êtes vous d’accord avec moi ? »
        Tout à fait oui. Ce mécanisme peut être la création ou l’évolution ou un autre modèle. Dans le modèle de la création, les groupes majeurs de vie apparaissent au début et varient légèrement ensuite (les changements sont limités et sans direction).

        « Pour certaines lignées (le cheval par exemple) qui a une évolution relativement linéaire, beaucoup d’espèces intermédiaires ont été retrouvées » Ils n’ont pas été retrouvés dans le « bon » ordre qui aurait été prédit par l’évolution et ils ont été trouvés dans des localités différentes sur Terre. Sans oublier que la différence de taille ne peut être évoquée comme indication de l’évolution car il existe aujourd’hui parmi les équidés des chevaux de 45 cm.

        « Lorsque l’on regarde les espèces actuelles beaucoup présentes des structures vestigiales »
        Ceci est aussi un très vieil icone de l’évolution démenti et laissé aux oubliettes par tout évolutionniste qui se met à jour. La liste des 100 « organes vestigiaux » chez l’humain décrits au début du 20e siècle par les tenants de l’évolution a été réduite à seulement 4-5 (pour les entêtés qui refuse de comprendre que l’appendice a une fonction lymphatique). TOUS ces organes se sont avérées avoir une fonction biologique CHEZ l’humain. Encore une autre prédiction du modèle créationniste qui a passé l’épreuve empirique.

        Salutations.

        Reply

          Emilie

          « Ce sont les évolutionnistes qui collent des étiquettes de millions d’années ici et là au besoin de leur théorie. » Ce sont les très nombreuses datations qui permettent de dater les fossiles, c’est une simple technique chimique pas de mystère là dedans.

          Pour ce qui est de l’explosion Cambrienne (qui s’étale quand même sur plus de 10 millions d’années ce qui n’est pas si soudain à notre échelle) il y a plusieurs éléments à prendre en compte.
          L’atmosphère de la terre primitive ne contenait pas d’oxygène, celle-ci est apparue par photosynthèse des micro-organismes (l’oxygène étant un déchet produit lors de la photosynthèse). L’oxygène s’est progressivement accumulé dans l’atmosphère jusqu’à un taux permettant son “utilisation” par les organismes.
          Il faut savoir aussi que les premiers organismes étaient anaérobies strictes (comme on en retrouve de nos jours), ceux-ci ne supportaient pas l’oxygène et mourraient à son contact. Ainsi l’élévation de la concentration en oxygène a entrainée un extinction de masse (il y en a eu plusieurs au cours des temps géologiques).
          Cette extinction a été d’autant plus forte que la terre a subit une glaciation massive à cette époque.

          On a donc d’un côté une extinction de masse, donc la libération de niches écologique, ce qui permet une importante diminution de la compétition et donc de la sélection naturelle. C’est pourquoi “toutes les mutations ont leur chance” et de nombreuses voies évolutives peuvent se développer.
          De l’autre côté nous avons une concentration en oxygène qui est devenue suffisamment importante pour permettre une nouvelle voie de synthèse d’énergie, la respiration (beaucoup plus rentable que la fermentation).
          Le squelette nécessite de l’oxygène, c’est pourquoi nous n’en avions pas avant, grâce à la respiration des organismes plus importants ayant de plus gros besoins énergétiques ont pu voir le jour.

          Dernier point, l’explosion Cambrienne est extrêmement ancienne, plus on recule dans le temps plus on diminue les chances de trouver des fossiles, d’où le peu d’éléments que l’on possède pour cette période. Trouver les restes d’un organismes n’ayant pas de squelette est encore plus difficile.

          « Ce mécanisme peut être la création » la création n’est pas un mécanisme.

          « Ils n’ont pas été retrouvés dans le « bon » ordre qui aurait été prédit par l’évolution et ils ont été trouvés dans des localités différentes sur Terre. Sans oublier que la différence de taille ne peut être évoquée comme indication de l’évolution car il existe aujourd’hui parmi les équidés des chevaux de 45 cm.»
          Votre connaissance de la théorie de l’évolution est incomplète, et erronée. Ce n’est pas la taille de l’animal (qui est très dépendante de son environnement) qui détermine son appartenance à une espèce mais sa morphologie. Pour le cheval c’est surtout le développement du sabot, passer d’un membre à 5 doigts, puis à 3 et 2 atrophiés puis à un seul et 4 atrophiés.
          On a retrouvé ses fossiles à des périodes chronologiques différentes et tout à fait cohérentes avec l’évolution, ne pas les retrouver dans les mêmes lieux ne va pas à l’encontre de l’évolution. Vous serez d’accord avec moi je pense pour dire que le cheval a une capacité de mouvement importante et qu’il peut migrer assez loin.

          « Ceci est aussi un très vieil icone de l’évolution démenti et laissé aux oubliettes par tout évolutionniste qui se met à jour (…)TOUS ces organes se sont avérées avoir une fonction biologique CHEZ l’humain »
          1) Pas tous je suis désolée, on ne voit pas encore à quoi peut bien nous servir des muscles atrophiés dans le coin interne de l’œil (à par à mouvoir une ancienne 3ème paupière).
          2) Mais je ne parlais pas exclusivement de l’homme, la baleine est un exemple magnifique avec ses membres postérieurs que l’on ne voit qu’au niveau du squelette et bien développés au stade embryonnaire.



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