Bien que la théorie de l’évolution soit encore vivante dans l’esprit de bien des gens, incluant une part importante de scientifiques, la science, elle, ne témoigne aucunement en faveur de l’évolution. À commencer par le registre fossile qui n’indique aucune transition entre les formes de vies. Le débat n’aurait-il pas dû s’arrêter juste là ?

En 2005, une découverte exceptionnelle fût annoncée : des protéines extraites de fossiles de dinosaures. Dans les années qui suivirent, plusieurs autres découvertes du même type ont été rapportées. Cela devrait nous porter à croire que les dinosaures sont moins vieux que l’évolution le prétend car la “survie” des matériaux organiques ne peut surpasser 500 000 ans alors que dans l’échelle de temps évolutionniste, les dinosaures ont disparus il y a 65 millions d’années. En juin 2015, les conclusions frappantes d’une recherche particulière sur le sujet ont été publiées dans Nature (voir ici bas les détails).

Et si on détectait du carbone 14 sur des fossiles de dinosaures alors que cet élément radioactif a une durée de vie maximale de 100 000 ans? Autant de témoignages crédibles contre la théorie de l’évolution ne causeraient-ils pas sa mort ? Ou une sérieuse remise en question ?

Tissus non minéralisés

En 2005 et 2009, la revue Science rapportait que Schweitzer et ses collègues avaient découvert des fragments de protéines extraites de fossiles de T. Rex et d’hadrosaure étant vieux de 68 et 80 millions d’années selon l’échelle évolutionniste. Pourtant, la norme en paléontologie est que ce type de molécule, lorsque extraordinairement conservées, ne se trouve jamais sur des fossiles que l’on dit être plus vieux que 500 000 ans.  

Entretemps, d’autres découvertes du genre se sont accumulées, entres autres :

Mars 2011:  peau préservée sur un fossile de reptile qu’on dit vieux de 50 millions d’années . L’auteur de l’étude affirme qu’il est parfois difficile de distinguer la peau sur le fossile de la peau d’un reptile vivant.

Avril 2013: la revue Nature publiait la nouvelle que des matériaux organiques préservés (collagène) avait été détecté dans un œuf de dinosaure que l’on dit pourtant être vieux de 200 millions d’années.

 

Fibres et structures cellulaires préservées sur des

dinosaures de 75 millions d’années

Ceci est le titre d’un article paru dans la prestigieuse revue Nature en juin 2015. Il s’agit des résultats d’une étude très poussée sur la question. L’équipe de cherche du Collège impérial de Londre a recueillie 8 spécimens de fossiles « ordinaires » prit à même les musées. En effet, ces fossiles ne démontraient pas de signe extérieur de préservation extraordinaire. Les os recueillies proviennent des différentes classes de dinosaures et de différentes parties de l’anatomie (tibia, griffe, etc). Les tests ont été pratiqués sur la partie intérieure de l’os afin d’éliminer totalement l’hypothèse de la contamination.

Résultats

L’équipe de chercheurs rapportent que 6 des 8 spécimens étudiés contiennent des matériaux organiques préservés : du collagène et des cellules de sang.

Ils concluent :

Étonnamment, aucun des échantillons ne montraient d’indication externe d’une préservation exceptionnelle et ceci suggère fortement que la préservation de tissus mous et même de protéines est un phénomène plus commun que l’on avait accepté. (1)

 

Conclusions

La force d’une théorie scientifique est sa capacité de formuler des prédictions qui pourront être testées dans le monde réel. La théorie de la création affirme l’apparition et la disparition « récentes » des dinosaures. Cette affirmation, si elle est vraie, a des conséquences sur le registre fossile que la science pourra tester. L’une de ces conséquences est la forte possibilité de trouver des matériaux organiques encore préservés sur une panoplie de fossiles, car le temps qui nous sépare de la fossilisation/mort du spécimen est nécessairement court.

Les lois de la biochimie nous indiquent que les protéines et autres matériaux organiques se dégradent rapidement. En conséquence, dans le modèle évolutionniste aucun matériel organique ne peut être préservé sur un dinosaure car celui-ci est mort depuis au moins 65 millions d’années.

La théorie de l’évolution est donc falsifiée. Sans les longues périodes de millions d’années, l’évolution ne peut plus cacher sa nature magique.  

(1) Fibres and cellular structures preserved in 75-million–year-old dinosaur specimens
Nature Communications 6, Article number: 7352 doi:10.1038/ncomms8352 Received 25 January 2015 Accepted 30 April 2015 Published 09 June 2015

4 commentaires pour Le décès de la théorie de l’évolution

Josias

Ce sont des informations assez “de bases”. Le fait que les tissus organiques ne se conservent pas au delà d’une certaine période est énoncé dans l’article scientifique dont je rapporte les informations.

Pour le carbone-14, et bien sa demie-vie est d’environ 5000 ans. On sait très bien qu’après 50 000 ans il reste très peu de C-14. Traditionnellement on disait qu’après 50 000 ans un échantillon était “C-14 dead” et ne pouvait plus être daté avec le C-14. Les appareils de mesure plus récents sont capables de détecter des quantités infimes de C-14. La barre est repoussée à 100 000 ans. Ce sont des bases de la science que vous devriez connaître par cœur (puisque vous compter m’éduquer sur le sujet). Enfin bonne chance.

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